Le 1^er octobre, le président-directeur général Brent Scrimshaw a rendu public le Rapport annuel 2017-2018 de Loto Atlantique lors d’un événement qui avait lieu dans les locaux de Volta Labs, une jeune entreprise de technologie d’Halifax.

La publication du rapport annuel joue un rôle de premier plan dans le mandat de Loto Atlantique en vue d’être transparent et de rendre des comptes à ses propriétaires, les quatre gouvernements provinciaux, et à la population du Canada atlantique, puisque la totalité des profits est remise à leurs communautés, qu’elles jouent ou non à des jeux de loterie. C’est une chance de faire le point sur le rendement financier de l’entreprise, qui a versé les 419,2 millions de dollars de profits aux provinces, dépassant ainsi l’objectif fixé au début de l’année.

Néanmoins, au-delà des chiffres, le rapport annuel donne à Loto Atlantique la chance de raconter son histoire à ses joueurs, à ses actionnaires et à la population du Canada atlantique. C’est une occasion de mettre en évidence certains succès et défis de la dernière année et d’expliquer où s’en va l’entreprise.

Privilégier l’innovation

En 2017-2018, l’histoire de Loto Atlantique était inextricablement liée à l’innovation. Lors de sa présentation, M. Scrimshaw a insisté sur les perturbations que connaît l’industrie du jeu vu le nombre croissant de sites Web non réglementés d’outre-mer qui sont actifs partout au Canada. À cause de cette concurrence supplémentaire, M. Scrimshaw a affirmé qu’il était essentiel que Loto Atlantique s’adapte.

« Nous devons faire preuve de souplesse et prendre les bonnes décisions au quotidien pour continuer de compter pour nos joueurs », précise-t-il, faisant remarquer la mise en place par Loto Atlantique d’une infrastructure technologique habilitante, notamment de nouveaux systèmes pour la loterie chez les détaillants et en ligne, ainsi que de nouvelles applications numériques globales en ligne et de nouvelles applications mobiles pour les appareils iOS et Android.

Jumelées à la priorité accordée à la création d’une culture novatrice axée sur la flexibilité, les nouvelles technologies, selon M. Scrimshaw, permettront un développement et un déploiement plus rapides et plus rentables des nouveaux jeux, promotions et expériences auxquels s’attendent les joueurs.

« Cette vision est au cœur même de ce qu’est Loto Atlantique. Nous savons que nos joueurs ont plus d’options que jamais et nous voulons être en mesure de leur donner tout ce qu’ils recherchent, tout en leur offrant la certitude qu’ils jouent dans un environnement sécuritaire et réglementé. »

Développement économique

La présentation de M. Scrimshaw a été suivie par un débat d’experts auquel ont participé certains des esprits les plus brillants et les plus expérimentés du Canada atlantique dans le secteur de l’innovation. Dirigé par Gillian McCrae, gestionnaire d’entreprises en démarrage chez Creative Destruction Lab Atlantic, le groupe d’experts était composé de Bernie Miller, sous-ministre des Services aux entreprises du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, de Melody Pardoe, agente d’engagement en chef à Canada’s Ocean Supercluster et de Barry Bisson, président-directeur général de Propel ICT.

Même si chacun a apporté son point de vue particulier à la discussion, le thème commun qui s’est dégagé, c’est que le Canada atlantique, avec sa petite taille, sa qualité de vie élevée et sa concentration d’établissements postsecondaires, réunit toutes les conditions pour devenir un foyer de l’innovation.